Future?

Notre association (dpsuisse) a informé le 6 mai au sujet des projets possibles concernant la formation en technologie de la reliure. Lors de cet événement, deux modèles ont été présentés :

La deuxième variante est actuellement poursuivie par dpsuisse.

Arguments présentés lors de l'événement :

  • Augmenter l’attrait de la profession

  • Faible nombre d’apprentis (la Confédération / les cantons exigeront tôt ou tard des changements lors d’un examen de la situation)

  • « Former des généralistes capables d’intervenir tout au long du processus d’impression et de finition »

  • « Spécialisation possible, par exemple dans des orientations spécifiques, en entreprise ou dans des cours interentreprises optionnels de perfectionnement »

 

Préoccupations de notre point de vue :

  • Durée de formation : 4 ans / 3 ans ?

  • Dans l’artisanat, vu la structure de nos entreprises, a-t-on vraiment besoin de généralistes – ou plutôt de spécialistes ?

  • Le contenu scolaire sera-t-il encore davantage orienté vers l’industrie (et en plus vers l’impression) ?

  • L’artisanat a-t-il encore sa place dans cette industrie globale avec les imprimeries ?

  • Les automatisations dans l’artisanat (ZÜND, machines à fabriquer des couvertures, Cover-1, plieuses, massicots, imprimantes numériques…) ne sont pas remises en question et doivent faire partie intégrante de la formation.

  • Cette réforme permettra-t-elle réellement de résoudre la pénurie de personnel qualifié ?

  • Est-ce que notre métier ne risque pas de disparaître ainsi (fusion avec l’industrie, plus de domaine de spécialisation propre) ?

 

Et maintenant ?

  • Étant donné le faible nombre d’apprentis en technologie des médias / finition de l’impression, nous aurons peu d’arguments pour faire entendre notre voix dans le cadre d’une refonte de la formation professionnelle. Ce point a déjà été soulevé lors de l’événement par une grande imprimerie.

  • Nos ateliers doivent s’organiser entre eux pour défendre au mieux notre métier et en tirer le meilleur possible.

Variante 3

  • L’Association suisse Image et Cadre est en cours d’examen.

  • Cette association forme à la dorure et à l’encadrement (certificat fédéral de capacité, CFC).

  • Le comité de l’association examinera lors de la prochaine réunion une demande hypothétique concernant une éventuelle intégration de la reliure.

  • Ainsi, nous saurons si une troisième variante existe, afin de garder toutes les options ouvertes.

 

Pourquoi ?

  • L’automatisation et la numérisation croissantes sont un fait. Toutefois, cela conduit plutôt à ce que beaucoup de nos entreprises s’éloignent de plus en plus des métiers de la finition d’impression et de la technologie des médias.

  • Dans les archives et les bibliothèques (30 % des apprentis), l’automatisation n’est pas possible et l’artisanat est au premier plan.

  • 30 % des entreprises actuelles proposent déjà des encadrements.

  • La clientèle, le conseil et la planification des commandes se ressemblent dans nos entreprises (diversité des matériaux et des produits).

  • Quelques points du plan d’études actuel de la dorure et de l’encadrement qui correspondent exactement aux nôtres :

    • Papier, carton : fabrication, propriétés, sens du fil, usage, résistance au vieillissement, aspects de conservation (…)

    • Reconnaître et différencier quatre techniques d’impression (relief, taille-douce, offset, sérigraphie)

    • Colle organique, inorganique, colle dispersion, colle bicomposante (…): fabrication, propriétés et utilisation

    • Communication avec la clientèle (création de lien, négociation des prix, identification des besoins, …)

    • Calculs et comptabilité d’entreprise (temps, coûts, calcul des matériaux, …)

    • Fiches modèles, planification des commandes …

    • Sécurité au travail et protection de la santé

    • Entretien des machines et des outils

    • Théorie des couleurs

    • Textile / tissus

    • Restauration

    • Croquis & section dorée

 

Les souhaits des entreprises sont essentiels. Dans une éventuelle collaboration, il ne faut pas oublier l’automatisation avec nos machines spéciales.
Nouvelle perspective pour les apprentis :
Avec des métiers qui étudient ensuite ensemble, ils devraient viser une formation continue à la BFH/HKB et être enseignés ensemble.

Soutenez le groupe d’intérêt sans engagement, afin que nous puissions faire entendre notre voix.